Une seule plante, mille visages

Tous les thés (noirs, verts, blancs, oolongs ) proviennent de la même plante : Camellia sinensis.

Ce qui les différencie, ce n’est donc pas leur origine botanique, mais le travail des feuilles après récolte.

C’est dans les gestes de transformation que naît la couleur.

Un thé noir n’est pas noir par nature, un thé vert ne reste pas vert par hasard.

La clé ?
L’oxydation, ce processus naturel qui transforme la feuille fraîche en une matière aux arômes profonds.

Le rôle de l’oxydation

L’oxydation est un phénomène enzymatique : la feuille, une fois cueillie, se flétrit, se brunit, se transforme.
Selon qu’on la laisse s’oxyder longuement, qu’on l’arrête rapidement, ou qu’on la module partiellement, on obtient :

  • Thé vert : oxydation bloquée (par la chaleur). La feuille reste verte, fraîche, végétale.
  • Thé blanc : oxydation légère et naturelle, très peu transformée. Douceur et pureté.
  • Thé noir : oxydation complète. Arômes profonds, robe sombre.
  • Oolong : oxydation partielle et maîtrisée. Entre thé vert et noir, un monde de nuances.

Les autres étapes qui influencent la couleur

Outre l’oxydation, d’autres gestes comptent :

  • Le flétrissage : il adoucit la feuille et concentre ses sucs.
  • La fixation (à la vapeur ou au wok) : elle “fige” la couleur.
  • Le roulage : il libère les huiles essentielles et prépare l’infusion.
  • Le séchage : il stabilise la feuille pour la conserver.

Chaque atelier de thé a ses secrets. Un même thé, selon le terroir ou le producteur, peut offrir des couleurs très différentes.

Et chez Maison ODIN ?

Nous ne cherchons pas l’uniformité, mais l’expression d’un geste juste.
Chaque thé est choisi pour la sincérité de sa transformation : la profondeur d’un noir, la clarté d’un vert, la douceur d’un blanc.

Certains de nos thés noirs sont ensuite aromatisés à la vapeur, selon un procédé rare et français.
Mais la transformation de base reste essentielle : elle détermine la charpente du goût.

À retenir :

Tous les thés viennent d’une même plante.
Leur couleur dépend surtout de l’oxydation, étape-clé de la transformation.
Les thés verts sont peu oxydés, les noirs le sont totalement, les oolongs sont à mi-chemin.

Maison ODIN sélectionne ses thés pour la maîtrise et l’élégance de leur transformation.